Article proposé par JeanClaudeGrognet, paru le 18/03/2008 07:55:23 Rubrique : Coup de coeur, lu 1326 fois. 10 commentaires |
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Le second article consacré à la Coupe du Monde FEI et de sa finale de Leipzig de la revue allemande Pferde-FAHREN-Sport est signé F.Lutz.
Une grande partie de l’article est consacrée au règlement de cette Coupe du Monde et du circuit de sélection ainsi qu’au déroulement de cette finale. L’accent est mis sur le point de règlement qui permet de voir arriver à la finale, un concurrent invité (Wild Card), sans avoir passé les épreuves de sélection. L’auteur le déplore.
La Wild Card de Leipzig, l’allemand Christophe Sandmann remportera la finale au total des parcours … du jamais vu qui risque bien de faire évoluer ce règlement très contesté au sein même de la FEI.
Tout aussi critique que son confrère (voir article précédent) pour l’ensemble des attelages, meneurs et chevaux, à l’exception de celui de Christophe Sandmann, F.Lutz livre ses impressions.
Je cite :
« La finale de la Coupe du Monde de Leizig a permis à Christophe Sandmann, pur amateur, Directeur d’une entreprise de transport dans la vie, et l’un des meilleurs meneurs allemand de se mesurer à « la Crème de la Crème »* de l’attelage à 4 chevaux.
Une épreuve CdM FEI est un concours que l’on ne peut comparer au CAIO d’Aix la Chapelle et l’on peut regretter que les meneurs de ce CAIO ne soient pas qualifiés d’office plutôt que de prendre des invités dans le circuit de la Coupe du Monde.
En effet le système actuel (Wild Card) permet à certains d’y voir une porte ouverte pour participer ce qui peut être néfaste à la qualité et à la renommée de cette épreuve.
Sandmann a été le seul à présenter son attelage habituel. La spécialisation des chevaux pour ces épreuves que font maintenant les meneurs, conduit à voir des parcours beaucoup moins harmonieux, loin du niveau « élite » que l’on attendrait.
Isbrand Chardon : 4 chevaux bruns – 2 timoniers très forts- 2 chats devant, un bel attelage mais en rien comparable à son team habituel.
Boyd Excel : 4 chevaux bruns bien ensemble, beaucoup de sang, chics et bons. Très différents cependant de ses 4 alezans habituels et que l’on estime beaucoup…
Thomas Eriksonn : 4 chevaux bais trop « chauds ».
Mark Weustoff : 3 gris et 1 brun. Le brun a toujours montré de grosses défenses à droite ce qui ne permettait pas de réaliser des temps rapides.
Koos de Ronde : le meneur à joué dans la couleur ! chevaux pies au timon, gris et brun en volée. Les timoniers sont très raides dans leur dos, les encolures renversées. Les chevaux de volée ne s’aimaient pas, le gris mordant son collègue. Ce n’était pas un attelage à 4 chevaux mais un troupeau.
Benjamin Aillaud : 4 chevaux gris de chez lui. Se sont normalement des lipizzans mais on a vu des « girafes d’attelage » : dos creux, encolures renversées, ligne du chanfrein parallèle au plafond. Une horrible image alors que l’on attend de la qualité dans une Coupe du Monde FEI. Comment le français (moniteur d’équitation) arrive-t-il à être aussi rapide avec des chevaux intenables ? »
* en français dans le texte
Toute la décontraction et la concentration de Christophe Sandmann, ici au grand galop ! photo (F. Lutz P-F-S)
Fin de la citation
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