Qu’il soit trait ou postier, le cheval Breton fait partie du patrimoine de la Bretagne, il est un trésor vivant et nombre d’éleveurs sélectionnent, perpétuent, bichonnent encore la race.

         Quelques années passées en Bretagne, celle du bout du monde, juste avant l’Amérique, m’ont permise de faire de jolies rencontres.

         Jean, était un vieux fermier, amoureux de ses deux juments au nom de fleur. Lui aussi s’était mis au tracteur, ses juments, il les gardait pour les concours de modèle. Il les menait à pied chez le maréchal-ferrant, avant de les préparer, queues, encore écourtée (il y a plus de vingt ans), et crinières tressées avec du raphia : du grand art !

Jean fait sa revue de croupes

Tendresse et complicité au concours de Pleyben

         J’ai assisté à des fêtes du cheval, Breton uniquement : présentation en main, montée et attelée, un carrousel de chevaux « lourds » montés ou attelés, ça déménage ! Les tenues traditionnelles sont toujours pimpantes, dans les armoires elles sont rangées à côté des vêtements de tous les jours.

 

postiers et traits  montés

 

Carrousel attelé

 

En paire

Deux roues

         Ces chevaux aux robes éclatantes sont tellement adulés que le Haras d’Hennebont était invité à présenter ses plus beaux spécimens sur les terrains de concours hippiques. Nos respects, Sire !

 

Sire Breton

 

         Ma préférée photo explique toute la douceur de ces merveilleux chevaux de trait, la douceur de la jument pour l’enfant, et en retour, d’Erwan pour Pénélope. Nulle crainte, nulle appréhension, toute la confiance et la complicité d’êtres purs et élus, juste à ce moment là… !

 

Erwan et Pénélope