Article proposé par Harden, paru le 29/05/2022 21:07:03 Rubrique : Culture générale, lu 695 fois. 2 commentaires |
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Il s’agit de MAROCCO, un cheval très bien dressé et doté d’une réelle intelligence a vécu au 16 ièe siècle.
Les avis divergent sur l’origine de ce cheval. Certains confirment plutôt une origine anglaise au fameux petit cheval : orthographié Marocco, Mauraco ou Moraco, on le connait Outre-Manche sous le surnom de the Dancing Horse ou the Bankes’s Horse du nom de son propriétaire, William Banks, ou encore the Thinking Horse, voir the Politic Horse. On le décrit comme un petit cheval bai, athlétique et souple, doté d’une grande intelligence. Il aurait vécu entre 1586 et 1606.
Un article cite : « Plusieurs auteurs anglais de la fin du seizième siècle font mention du cheval Marocco, qui appartenait à un individu nommé Bank. C’était un cheval savant, et un prodige à celle époque où l’on s’occupait peu de l’éducation des animaux. Les poètes, toutefois, ont certainement exagéré son mérite. Dekker, dans son Satiromastic, prétend que le cheval de Bank montait au sommet de la cathédrale Saint-Paul. Peele assure qu’il jouait du luth, instrument très à la mode du temps de Shakespeare. On trouve encore quelques exemplaires d’une brochure de treize feuillets, intitulée : Maroccus extaticus, ou le Cheval bai de Bank en extase. Discours sous forme d’entretien joyeux entre Bank et sa bête, anatomisant quelques abus et intrigues de notre temps, etc. Un des exemplaires de cet ouvrage satirique, où Marocco a souvent de la verve et de l’esprit, a été vendu, il y a peu d’années, pour le prix énorme de treize guinées (environ 338 fr.). Sur la première page, une gravure en bois représente Marocco s’escrimant au fleuret avec son maitre. À ses pieds sont deux dés qui indiquent quelle était son habileté à ce jeu ( voir le dessin du quizz )
Quelques années plus tard, Bank eut l’imprudence d’aller chercher fortune en Portugal, où la foi catholique se défendait et se propageait à l’aide des bûchers : Marocco et son maître y furent brûlés comme sorciers. »
Le dresseur aurait révélé ses secrets de dressage : Banks a passé beaucoup de temps avec son cheval, usant de patience, de gentillesse et de récompense dès que l’action demandée était correctement exécutée, même si cela voulait dire ne pas nourrir le cheval avant l’entrainement… La sensibilité et la finesse d’observation du cheval ont fait le reste, car Banks ne put jamais en dresser un autre.