Marion Lhote, nommée il y a quelques jours à la Présidence de la Commission Attelage de la Fédération explique sa mission et son rôle dans cette interview.

          a.o: bonjour Marion, comment as-tu été abordée  pour tenir cette mission importante, qui je peux en témoigner, suscite beaucoup de signes positifs et d'espérance ?

          Marion:  « c'est lors du championnat de France de Saint-Lô que Quentin Simonet m'a proposé de prendre cette présidence. J'ai pris un temps de réflexion, c'est une lourde tâche qui va me demander beaucoup de temps. J'ai aussi consulté quelques personnes dont Martine Fillon la dernière présidente, et j'ai finalement accepté cette mission. J'ai effectivement le sentiment qu'il y avait des attentes après une absence de trois années de commission attelage. 

 a.o: de qui se composera cette commission ?

          Marion: « je n'ai aucun intérêt à travailler seule. Je vais rencontrer à ma demande la DTN la semaine prochaine, avec Frédéric Bouix délégué général de la fédération et Quentin Simonet, il est pour moi très important d'avoir cette rencontre physique avec les gens avec lesquels je vais travailler. Bien sûr la visioconférence va s'imposer par la suite dans les différents échanges que je pourrais avoir.

          La commission d'attelage, comme toutes les commissions de la fédération a un rôle de proposition aux instances fédérales. La commission est composée de la DTN, d'un représentant de la fédération, et du représentant technique de la discipline. Je pense y adjoindre un petit groupe de personnes représentatives de la discipline de l'attelage. Je voudrais travailler avec des référents par thématique, juge, organisateur, meneur, technicien... »

          a.o : quelles sont tes priorités, quels axes de travail ?

          Marion: « je ne veux pas entrer dans le vif du sujet avec mon seul prisme, avec ma seule vision de la situation. Je veux avant tout interroger les gens dans une consultation élargie. Il doit y avoir ligne forte, celle du développement de l'attelage en France. Il n'y a pas que la page de la compétition, mais il y a aussi d'autres secteurs sur la planche de travail, l'enseignement, la formation. Il faut avoir une vision large, il m'intéresse aussi de travailler à l'accession de nouveaux juges, de nouveaux techniciens, , le renouvellement des organisateurs de concours, mais aussi à la formation des coéquipiers de l'attelage par exemple et le para-attelage.

          Concernant la formation des meneurs et des chevaux, il est important d'établir un lien très fort entre les commissions de la SHF (Marie-Pierre Bruneel) et la Fédération pour œuvrer sur la construction du cheval durant sa carrière de ses débuts aux concours nationaux et internationaux.

          La médiatisation, la diffusion de la discipline est un domaine dont il faut se préoccuper, il faut retrouver les spectateurs sur nos concours.

          A suivre après la réunion avec la DTN ! »

          © Interview J CG/attelage.org