Il y a toujours eu, il y en aura encore, des rencontres au bord des carrières, qui sont heureuses, éclairantes, des rencontres qui redonnent de l'espoir dans une génération qui bien souvent se surestime, poussée par un système qui mène une démocratisation et au nivellement du "haut niveau" au delà des limites du supportable.

          La jeune femme montait le cheval pour la première fois. Elle testait imperceptiblement les réactions du cheval à ses demandes. Il suffisait d'un léger déplacement des hanches ou d'une ébauche d'épaule en dedans pour que le cheval reçoive sur son encolure une discrète caresse. Le dialogue s'engageait entre le cheval et la cavalière... Il en alla ainsi aux deux mains comme il se doit, au pas, au trot et au galop.   

          Dans l'écurie près du cheval qu'elle rendait à son propriétaire, j'ai pris le parti de l'aborder. Nous avons discuté Dressage, suffisamment longtemps pour m' intriguer de l'ampleur de sa connaissance du milieu du Dressage compte tenu de son jeune âge. Si bien  que  j'ai recherché sur le net à en savoir un peu plus sur elle même.

          J'ai trouvé réponses à mes questions. Le sujet est exceptionnel, Charlotte la cavalière, répond dans un interview et y exprime  sa  passion, son objectif, sa  ténacité,  et l'engagement qui va avec. Ce n'est pas dans l'air du temps d'aujourd'hui, où l'on est fier de parler de soi même,  sur les "réseaux des cas sociaux"... sans rien avoir produit ou prouvé.

          Fallait il en parler sur a.o ? Mes conseillers en communication ont approuvé le projet, " Quelle impressionnante certitude et quelle détermination ! Oui, à suivre… oui, il faut en parler".

          J'adore !