Article proposé par Doncamillo, paru le 17/09/2019 12:40:45 Rubrique : Communiqués, lu 1782 fois. 5 commentaires |
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« Quel plaisir pour moi de voir la performance de Raphaël sur ce Championnat ! C’est une belle et bonne récompense de toutes ces années de travail. On a bossé ensemble 5 ans à Besançon sur la thématique cheval. Nous avons ensuite travaillé d’une manière plus rapprochée durant les 5 années passées au PIN dans le cadre de l’IFCE pour le développement de la Formation technique et pédagogique.
Raphaël a fait un championnat plein. Au dressage il ne pouvait pas faire mieux que ses 62 pts avec les chevaux qu’il a. Pour moi ses chevaux de race SF et Cob ne sont pas d’une classe internationale. Ce sont des chevaux pour un niveau amateur. On est donc au bout des qualités intrinsèques de ces chevaux. N’oublions pas qu’ils sont utilisés pour la formation CS… de bons chevaux, mais pas pour gagner un Championnat du Monde !
Pour moi, là où Raphaël fait la différence, c’est sur la technique. Il a bien pris en compte le travail des 4 dernières années, ce qui constitue le défi de l’attelage à 2, la notion d’alternance et de répartition de la charge sur les chevaux. C’est ce qu’il a réalisé.
L’apport de Sébastien Gohyeneix vient accompagner la technique installée, ce n’est pas un magicien il ne peut pas descendre la note de dressage, les chevaux sont au bout de leurs capacités. C’est sur le mental que Sébastien est aussi très fort. Pour bien le connaître il a du faire à Drebkau du bon travail. C’est aussi un bon architecte de la construction sur le long terme.
Les performances de Raphaël sur le marathon et la maniabilité sont dues encore une fois à toutes ces années de travail, travail de la technique avant la vitesse, et il a fait de bons choix sur les options du marathon. Tout cela est lié à l’expérience qu’il a prise.
J’espère que l’IFCE va investir des chevaux pour Raphaël, faute de quoi ces débuts prometteurs auront été vains. L’accompagnement technique que j’ai fait doit maintenant être repris par Fabrice Martin. Il faut dans l’accompagnement un « technicien de l’activité ». Ce qu’il faut aussi, c’est avoir un technicien qui ne souhaite pas transformer les gens en lui ! Il faut laisser Raphaël en Raphaël et pas en faire en clone du technicien quel qu’il soit.
Je voudrais faire comprendre, que la réussite de Raphaël ne tient pas du miracle, ni d’un travail sur les 6 derniers mois. »
Renaud Vinck