Article proposé par Renata, paru le 15/03/2011 07:43:06 Rubrique : Culture générale, lu 4258 fois. 6 commentaires |
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Les temps sont durs ?
Habitués que nous sommes à appuyer sur un bouton pour s’éclairer, se chauffer, s’informer, se préparer un café ou… se servir de carburant, il nous paraît inconcevable de vivre autrement.
Je ne sais pas pour vous, mais je me suis toujours dit qu’il pouvait y avoir une utilité à savoir s’occuper d’un cheval et à savoir mener.
Et le futile aux yeux de ceux qui ne savent pas, prend une toute autre signification quand une promenade attelée en ville révèle la solution à des piétons, aussi automobilistes : « ben ça c’est pratique, quand on voit le prix de l’essence ! ».
Du coup, j’ai retrouvé ces photos parisiennes de la période 1939 - 1945, glanées sur la toile.
La pénurie était partout, c’était le temps de la débrouille, pour se nourrir, se vêtir et se déplacer.
La vie continuait.
Alors, les chevaux sont revenus dans la ville, avec l’imagination que créée la nécessité.
Très classique, tout y est : le cheval en tonte de chasse, le fouet bien main, gants, coiffures, tablier, lanternes.
Les saisons étaient bien marquées, distribution de marrons chauds, ou d’eau !
Plus surprenants, ces modèles hybrides, coupé (vraiment coupé !) décapoté, fiacre ou cab, à défaut du taxi au gazogène.
Le chic parisien n’était pas surfait, même en période de rationnement.
Les enfants, insouciants, s’amusaient de peu de chose.
Comme en 1908…
Les chevaux ont toujours été à nos côtés. Ils le seront encore longtemps.