Article proposé par JeanClaudeGrognet, paru le 18/05/2010 12:13:13 Rubrique : Coup de coeur, lu 3229 fois. Pas de commentaires |
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Au hasard du "net" on fait parfois de bonnes rencontres. Ainsi le blog d' Anne et Catherine Kaeffer http://techniques-elevage.over-blog.com/ nous propose un article on ne peut plus d'actualité.
La démocratisation de l'équitation ne s'accompagne malheureusement pas toujours du minimum de connaissances nécessaire (les exemples viennent aussi d'en haut), l'achat du premier cheval se fait en méconnaissance des servitudes et des besoins, et les "marchands du temple" pour reprendre le mot d'Arba sont souvent sans scrupules.
Les rêves font vendre et malheureusement les lendemains déchantent: chevaux et poneys délaissés, mal éduqués et mal nourris sont de plus en plus nombreux. Un minimum financier est nécessaire pour entretenir un cheval, mais les moyens financiers ne suffisent pas, encore faut il savoir éduquer, pour ne pas dire "dresser" à l'usage que l'on veut en faire.
"à jeune cavalier vieux cheval et à vieux cavalier jeune cheval" ! sage recommandation que la tentation du "bien facile" de notre époque fait trop souvent oublier.
JCG
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" Avoir un bon copain, c’est ce qu’il y a de meilleur au monde !…
Oui, mais avoir un jeune cheval dans une écurie, ce n’est pas forcément un cadeau.
Oui, je sais, c’est mignon.
Oui, je sais, il fait craquer n’importe qui.
Oui, je sais, toutes les possibilités s’ouvrent devant lui.
Toutes ?… Oui, malheureusement toutes, les bonnes et les mauvaises.
Classiquement, lorsqu’on achetait un jeune cheval, il avait grosso modo 3 ans.
Aujourd’hui, il a plutôt 18 mois.
Pourquoi ?
· Parce qu’il coûte moins cher
· Parce que l’éleveur peut élever plus de chevaux par an, s’il les conserve moins longtemps
· Parce qu’un poulain c’est mignon alors qu’un 3 ans, qui grandit un coup devant, un coup derrière, façon adolescent boutonneux qui ne sait pas quoi faire de ses bras, c’est tout de suite moins flatteur
· Parce qu’avec un yearling, le débourrage c’est loin, alors qu’avec un 3 ans, c’est maintenant (achetez aujourd’hui, payez dans deux ans… en quelque sorte)
Sauf qu’avant, la tranche de vie entre 1 et 3 ans, qui est assez délicate à gérer, c’était l’éleveur qui la faisait.
Maintenant, c’est le propriétaire, qui n’est généralement pas un professionnel (d’ailleurs vous noterez que les professionnels achètent leurs jeunes chevaux à 3 ans… pas fous !).
Tout le monde pense au problème du débourrage, mais bien d’autres problèmes se posent pour éviter de transformer le poulain si prometteur, avec de si bonnes origines en un jeune loubard mal dans sa peau, carencé et rebelle.
Et un des plus gros problèmes est de lui offrir une alimentation qui lui convienne. "
Cat : http://techniques-elevage.over-blog.com/
Merci à Anne et Catherine de nous avoir autorisé la publication de cet article.