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12/04/2004 21:55:19 | Les Galops Les examens fédéraux sont devenus les "galops" vers 1992, uniformisant toutes les disciplines équestres... Avant on parlait d'étriers, d'éperons, de fourches, de surfaix, de guides et grandes guides... enfin cette période n'a duré qu'en temps entre les degrés et nos galops. Ouf ! Une reflexion et une recherche sur la pédagogie et la didactique s'inspirent des travaux de Jean Luc Force, et définissent les trois fondamentaux : s'équilibrer, avancer, tourner, qui vont permettrent de jalonner la formation des pratiquants. Outre le fait qu'ils aident à définir les objectifs et les programmes de formations, ils servent de repères : homogéneisation des niveaux par rapport aux brevets fédéraux. Un meneur galop X sera faire cela et cela en fonction des trois fondamentaux de son niveau. Le problème des "Galops Commerciaux". Un élève se présentant à un examen doit justifier de l'acquisition du galop précedent. (Les + de 26 ans échappent à cette règle, il faut bien un avantage aux cheveux blancs). L'établissement doit être affilié à la FFE, avoir un BEES 1 responsable de l'établissement. La FFE fournit les protocoles et les grilles de notation pour tous les galops "cavaliers"... Donc où est le hic ? Soyons naif pour commencer, et remettons en cause : la compétence du moniteur dans l'enseignement l'inadéquation du programme de formation par rapport à l'objectif (programme trop facile, galop passé mais donné) l'inadéquation de la cavalerie : chevaux trop faciles, aucun mérite la compétence du moniteur dans l'évaluation : hummm, on est déjà un peu moins naif Il faut garder à l'esprit que l'équitation n'est ni gratuite, ni obligatoire. Le pratiquant vient de son plein gré pour se faire plaisir (loisirs, compet, ... quelques soient ses motivations en fait) et il paye pour cela ! La clientèle est peu patiente, manque de temps, et en plus sa fréquentation est peu élévée. Cela oblige l'enseignant à enseigner dans un minimum de temps, avec un maximum de sécurité, un minimum de contraintes, les rudiments de notre sport ... Eh bien ! Faut s'accrocher. Ca ne va pas assez vite ? Ca ne plait pas ? Abandon ou aller voir ailleurs ? L'enseignant doit s'éfforcer de connaitre au mieux son élève, leur relation doit être emprunte de confiance, de compréhension mutuelle... et de bonne volonté. Peut-on expliquer à son élève que NOUS prenons en compte l'équitation et l'élève, sans jamais sacrifier l'un à l'autre : La clientèle est capricieuse ? Soit ! L'équitation, elle, est exigente, et il faut la mériter. A notre époque, l'argent rend le mérite très ... risible. L'équitation saura-t-elle continuer à véhiculer les valeurs comme la morale, le respect de soi et de l'autre, la confiance en soi, le dépassement, l'humilité... et j'en oublie. Apparement non. La pratique est courante. Je m'inscris pour faire un stage et passer un galop. Et effectivement, je sors de mon stage avec tout ça, ça fait partie du prix, j'ai mérité ou pas ? Personne ne le sait, sauf le futur enseignant !!! Ce cavalier veut participer aux Championnats Nationaux, y'a pas en troisième série, il lui faut tel galop pour participer en 2ème série... Il a effectivement le niveau dans la discipline pratiquée en compet (exemple : dressage), mais pas du tout en saut d'obstacles... C'est pas grave, on valide la totalité ! On voit également le cas inverse. Nombre de cavaliers passent le galop 7 sans demander sa validation, pour pouvoir continuer à sortir en 2ème série... Normalement, au bout de deux mois, il faut repasser l'examen !???! Tout le monde fait sa petite sauce dans son coin, il faut tenir ses dossiers à jours ! |