Article proposé par Renata, paru le 01/09/2007 17:06:54 Rubrique : Coup de coeur, lu 1041 fois. 11 commentaires |
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Les meneurs travaillent sans doute beaucoup le dressage, travail obligé, imposé, ennuyeux, non ? Oui, les meneurs aiment-ils le dressage ? J’ai peur de la réponse.
A la maison, qui longe ses chevaux et poneys, les emploie aux longues rênes, les monte, et ressent leurs mouvements dans une complicité indispensable ? (Les shets sont dispensés de la selle, ils apprennent très bien à pied !)
En équitation il faut constamment se poser des questions, et en l’occurrence :
- suis-je apte à travailler mon cheval en dressage ?
- Dois-je faire venir quelqu’un ? (C’est un bon cheminement)
- Mon cheval est-t-il capable d’exécuter les mouvements indiqués ?
- Ai-je bien pris en compte son âge, son modèle, son potentiel, sa santé… ?
Les juges, le jour du concours, vous donnent des réponses.
Les juges, eux, aiment le dressage et aimeraient tellement mettre de bonnes notes. Ils aimeraient tant voir des entrées dans la rectitude, des transitions nettes et justes, des allongements engagés et légers…
Aaaah, la légèreté !
En ce moment, il y a le championnat d’Europe de Dressage (autant dire du monde). Le cheval le moins bien noté de la première épreuve ferait un cheval d’attelage exceptionnel et les juges seraient « à genoux » devant sa prestation, et les notes s’envoleraient…
Je remarque surtout le bonheur de ces cavalières – oui, le dressage, c’est plutôt un truc de femme… – concentrées quand elles déroulent la reprise (avec des vraies transitions piaffer - allongement, ou piaffer – galop « scotchantes » !), mais qui exultent de joie à la fin, caressent et même embrassent leur cheval !!
Un jour on verra un meneur exulter à la fin de sa reprise, il aura gagné et les juges seront heureux !
Anky Van Grunsven