Article proposé par JeanClaudeGrognet, paru le 12/07/2018 08:24:15
Rubrique : Interviews, lu 1922 fois. Pas de commentaires
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MAXIME MARICOURT: meneur et maintenant organisateur


 

                          Maxime Maricourt le nouveau patron de Lisieux

Après 15 années de bons et loyaux services, Alain Jan passe le relais à la nouvelle génération  avec la bénédiction de la Société des Courses. La nouvelle a été annoncée au pot des meneurs du concours national du 7 juillet. Un autre candidat était en lice, Patrice Lemarcis.  

Maxime Maricourt, Mr et Mme Jan, Monsieur Aubril, maire de Lisieux et Monsieur Audiesne Président de la Société des Corses.

Photo Nadine Toudic

 

            Maxime Maricourt : "je vais m'appuyer sur l'équipe en place et je ferai appel aux différentes associations normandes. Il faut un maximum de bénévoles, et je vais donner des responsabilités à des équipes spécialisées. Nous avons sur Lisieux des atouts que peu de sites peuvent revendiquer : 120 à 150 box en dur, parking en dur, la possibilité d'atteler à l'abri, un restaurant sur place, hôtels, commerces, stations-service, sont à moins de 500 m, Equip'Horse en cas de besoin n'est pas très loin non plus. Peu de concours peuvent se prévaloir d'un tel environnement."

ndlr: pour avoir une idée des installations, relire le reportage d'attelage.org du 24 septembre 2013

            a.o: des projets particuliers sur le site de l'hippodrome de Lisieux ?

            M.M: "oui . Entre les 10 réunions de courses qu'il y a dans l'année il faut faire vivre le site avec maximum d'activités. Tout d'abord,  ouvrir le site aux stages du CRE. La également   fédération, peut trouver chez nous ponctuellement une alternative au site de Lamotte Beuvron si besoin. Le grand projet est pour l'année prochaine: ouvrir ici un concours international poneys qui pourrait avoir lieu en mai. Il y a en Europe, peu de concours internationaux spécifiques poneys. C'est une niche intéressante, d'autant que 2019 est une année de championnat du monde. Nous mettons en perspective d'avoir pour cette occasion, des juges étrangers et chefs de piste du championnat du monde. C'est une priorité budgétaire. Il faut aussi mettre un coup de "neuf" aux obstacles. Il y a également la possibilité de tracer une partie du parcours sur une piste en herbe, la société des courses m'en a défini les limites. Pour avoir tourné de nombreuses années dans la catégorie un poney, j'ai conservé quelques contacts à l'étranger, et l'idée d'un International Poneys  est très bien reçue. Je crois que nous allons accueillir beaucoup de monde.

         Après le CAI, nous mettrons un concours national au calendrier. Il y a de beaux concours en Normandie: Évreux dans l'Eure, Saint-Lô dans la Manche, le Haras du Pin dans l'Orne, Gruchet le Valasse en Seine-Maritime, ajoutons-y Lisieux dans le Calvados."

            a.o : être le patron d'une telle entreprise c'est beaucoup de travail. Est-ce compatible avec tes ambitions sportives et les engagements que tu as avec tes propriétaires-sponsors ?

            MM: " non je ne suis pas inquiet, l'essentiel est d'être bien entouré. Il faut aussi  déléguer, et mettre sur pied des équipes pratiquement autonomes. C'est l'exemple donné par  " l'équipe obstacles" créée par Alain Jan. Elle œuvre parfaitement dans la mission qui lui a été donnée. Par ailleurs je n'ai aucune obligation et je peux augmenter ou diminuer la voilure de l'organisation des compétitions."

© interview JCG


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