Article proposé par JeanClaudeGrognet, paru le 09/07/2017 19:08:08
Rubrique : Interviews, lu 1500 fois. Pas de commentaires
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SOPHIE à SANDRINGHAM


 

It's long way de la Normandie à Sandringham

 

 

                Ce fut  un long voyage pour 2 normandes jusqu'à à Sandringham , là haut dans le Norfolk, à 200km de Londres. Sabine de Larrard et Sophie de Longcamp ont rejoint Calais, préférant une traversée maritime plus courte pour les chevaux. L'autre option était d'embarquer à Dieppe.

         Le concours s'est déroulé sur des terres royales, un domaine de plus de 3.000 hectares.

 

         Au retour des 2 meneuses, j'ai échangé quelques mots avec Sophie.

        

 

         JCG : pourquoi ce choix de Sandringham ?

         Sophie : parce que Sabine avait fait le projet d'y retourner, elle avait trouvé le concours formidable la première fois, et il y a longtemps que j'avais envie de faire un concours en Angleterre. La date du concours me convenant, j'ai profité de l'occasion. Nous avons fait le voyage ensemble, à l'aller comme au retour.

         JCG : alors ce concours, explique nous !

         Sophie : c'est un bien beau concours. Beaucoup de monde avec toutes les catégories et le concours de Tradition. Il y avait largement de la place, à mon avis plus de 100 ha, trois ou quatre carrières de détente, de l'espace partout, l'accès à la forêt pour un concours très bien organisé. Le timing du concours a toujours été très bien respecté malgré le nombre de meneurs présents. L'ambiance y a été très bonne, tout le monde est très accueillant et souriant... Oui une atmosphère de concours particulièrement agréable et pourtant tout était très "cadré". Le bien-être des chevaux a été un souci permanent des organisateurs et du jury. C'est un concours que l'on peut classer au-dessus de la moyenne.

         La carrière de dressage et de maniabilité ainsi que le terrain du marathon sont excellents. Les organisateurs ont eu de la sécheresse et ensuite de la pluie le premier jour du concours. Le terrain était fantastique, pas glissant, très souple, vraiment très agréable.

         JCG : concours au top pour un CAI 2*donc...

         Sophie :  oui, ça a été une demie surprise, sachant que les Anglais sont loin d'être mauvais. J'ai trouvé des poneys extrêmement bien mis, très stables, très précis, tous avec de très belles allures, vraiment un très bon niveau.

         JCG : qu'est-ce qui n'a pas marché pour toi ?

         Sophie :  Sterre voyage très mal, elle est arrivée très fatiguée et très tendue sur le concours, mais ce n'est pas la traversée en bateau la cause principale. Elle danse d'un pied sur l'autre pendant toute la route ! J'ai réussi à la détendre à force de promenades. Pour moi ça n'a pas été si mal, dans ce que je fais d'habitude, mais je suis loin d'avoir la même stabilité que les poneys anglais. Les sanctions et les notes descendent très vite dès que le poney baisse la tête ou la remonte,  mes  allongements étaient plus horizontaux que les autres, et là ça ne pardonne pas ! J'ai aussi manqué de précision et d'incurvations. Il y avait quatre juges sur la carrière, en C,E,B et un de part et d'autre de B et E placés en diagonale.

         Le marathon de huit obstacles était très technique, dont un gué assez profond, que l'on passait plusieurs fois. La jument n'avait jamais fait huit obstacles, ça a été sans doute difficile pour elle. Je l'ai senti baisser un peu de pied sur le parcours. Reste cette porte à l'envers que je suis certaine de ne pas avoir prise, ma groom et Sabine sont de mon avis. Cela n'aurait pas modifié le classement, mais il y a 20 points de trop.

         Sur la maniabilité la jument était fatiguée, j'ai fait les trois dernières balles.

         C'était notre premier international, j'ai fait un Elite au Domaine des Ormes, voilà c'est une expérience intéressante... avec une petite panne sans gravité sur le retour !

         interview JCG

 

 

 

 

 

 


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