Article proposé par Heliosness, paru le 28/09/2016 08:44:46
Rubrique : Reportages, lu 3108 fois. 4 commentaires
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ALIXAN inventaire d'un marathon et réponses de P.CAZAS et de J. TAMALET


 

Alixan, un concours pour des marathoniens ?

 

         Il n’est de rose si délicate qui ne finisse, après vous avoir caressé de son plus doux pétale, par vous érafler le derme de la piqûre d’un épineux fleuret… Tant qu’elle ne fait pas couler le sang comme goutte la pluie en ce dimanche de concours alixanais, recueillir, de ses égratignures, l’engrais nourricier qui en écume, ne me semble pas une si mauvaise idée.

         Je l’ai abondamment souligné dans mes précédents articles, Jérôme Chèze, Président de l’association l’Attelage du Quadrige,

ses deux associés Philippe Aubry et Yves Roch, ainsi que les quelques 70 bénévoles qui la composent, ont créé un concours d’attelage d’envergure nationale qui a vraiment tout d’un grand concours et peut espérer prétendre à devenir un « must » moyennant quelques améliorations.

         Le niveau du dressage autant que celui de la maniabilité comptaient pour un authentique entraînement au championnat de France qui se déroulera dans deux semaines à Lignières.

         Qu’en est-il du marathon, l’épreuve la plus attendue et la plus redoutée ?

         Le parcours routier, aussi appelé phase A, est d’environ 4 500 mètres sur sol herbeux avec un tout petit passage sur la route de moins de 200 mètres, ce qui est confortable pour les chevaux dont les fers sont équipés de crampons.

         Par contre, la phase de transition, au cours de laquelle les chevaux doivent marcher pour récupérer de leur course à 14 km/heure, qui aurait peut-être mérité d’être réduite d’un km/heure pour les chevaux solos sur ce terrain devenu boueux, collant, trop tirant en raison de la pluie, cette phase de transition était trop longue, « un quart d’heure, c’est beaucoup trop, les chevaux se refroidissaient » me confie Stéphane Meyson qui ne comprend pas pourquoi les attelages à 4 ont été dispensés de la phase A mais pas les autres. « Les chevaux étaient fatigués et avaient du mal de finir ; il fallait, pour terminer le marathon, oublier le chrono. » Jacques Tamalet ou Pierre Cazas seront très certainement ravis de nous fournir des explications.

         La dernière phase se compose de huit obstacles de six portes  pour les Amateurs Elite, les autres n’iront que jusqu’au sixième ou au cinquième ; les clubs élite et les traits n’ont que quatre portes à passer. Le Directeur technique Pierre Cazas et le chef de piste, Jacques Tamalet auraient apporté des modifications au règlement, les kilomètres parcourus étant rapportés à la distance, les attelages devant passer les portes des obstacles qu’ils n’effectuent pas, puis ressortir pour faire la boucle jusqu’au suivant, un litige portant sur 200 mètres à retrancher aux uns, ajouter aux autres ? Si quelqu’un peut nous en dire davantage ? Duchesse peut-être ? car il est difficile de savoir ce qui se passe quand on est derrière l’objectif.

 

 

 

        Les obstacles dans le détail: L’obstacle 1 ne présentait pas de difficulté particulière avec des espaces larges pour tourner. Le bémol : les constructions manquaient de protection pour éviter aux chevaux de se blesser en cas d’accrochage.

 

         Le second obstacle présentait la particularité de faire des voltes sitôt chacune des trois premières portes passées pour gagner du temps (en solo).

         Le troisième obstacle était celui du gué qui avait nécessité des bennes de cailloux pour stabiliser le sol. Ce qui nous avait inquiétés, avec Axel Decourtye, pour les chevaux, c’étaient les nombreuses racines qui dépassaient et le risque, si la quantité de gravier répandue n’avait pas suffi, que de profondes ornières soient creusées. Mais non ! il a très bien tenu ce gué et tout le monde s’y est régalé je pense.

 

         L’obstacle 4 ne présentait aucune difficulté particulière mais très esthétique avec sa charpente en bois. D’une manière générale, les tombants étaient placés sur des poutres ou cylindres pas si exposés que cela.

 

         L’obstacle 5 était très intéressant avec son pont qu’il fallait passer et repasser. La pluie avait fait craindre qu’il devînt glissant mais il n’en fut rien. Belle construction.

 

         L’obstacle 6 était le plus coûteux en énergie retenue, en précision et concentration à un moment du parcours où meneur et chevaux sont fatigués. Enrouler l’attelage autour des tonneaux que l’on doit frôler, faire passer l’attelage à 4 dans 3 mètres de largeur, le travail des timoniers est essentiel et difficile dans ce type d’exercice puisqu’ils doivent tout à la fois tirer pour avancer et tourner en résistant et retenant le timon pendant que les volées emmènent tout le monde.

         La seule difficulté de l’obstacle 7 était les portes en aveugle ce qui requiert une excellente mémoire… en fin de marathon.

 

         L’obstacle 8 était technique, avec des chevaux et des meneurs fatigués. C’est là qu’on pouvait aller à la faute, perdre des points, risquer l’accident. Le sol y était une patinette.

         Après le passage au contrôle vétérinaire, il faut dételer, laver les chevaux et le matériel. Les installations de douches laissaient à désirer pour le coup car tout le monde pataugeait dans la gadoue. S’il est difficile de bétonner l’espace douche sur un terrain mis à disposition uniquement pour l’occasion, il serait bon d’envisager des caillebottis en bois ou en caoutchouc ou tout système permettant l’évacuation de l’eau et le retour au sec.

 

         Ce marathon était coûteux pour les chevaux, surtout en raison de la qualité du sol, de la météo et de la longueur de la phase des obstacles. « On n’est pas en Normandie ici, on n’a pas l’occasion de s’entraîner dans de telles conditions. » dit Françoise Bartoux. C’est vrai. C’était donc difficile pour les meneurs du Sud, c’est aussi ce qui donne raison à Jérôme Chèze : il faut créer des concours de cette trempe pour rivaliser avec le Nord ! Malgré les intempéries, les imperfections, il n’y a pas eu d’accident, tout juste une dent cassée et une élimination parmi 45 concurrents qui ont vaillamment roulé dans la terre glaise de plus en plus sirupeuse et collante mais, sur la voiture,  quand ça glisse bien, que ça patine et que ça dérape, c’est délicieux. Et puis, les spectateurs sont venus nombreux.

         Philippe Aubry avait même obtenu du Préfet qu’il remette le prix de la Présidence de la République !

         La fausse note : au moment de partir, les camions, vans et autres mastodontes roulants sont enlisés dans la boue et les ornières. Personne ne peut sortir sans être remorqué par un tracteur. Il y en a un justement sur place avec un bonhomme qui est prêt à rendre service…mais pour 20 euros par véhicule ! Cela gâche un peu la fête, non ?

         Au plaisir de revivre Alixan l’an prochain, si les bénévoles le veulent bien, glisse Jérôme Chèze, que l’on peut féliciter encore pour son professionnalisme, son expertise et sa capacité à réunir de belles personnes.

©  Heliosness

Suite à cet article, nous avons demandé à Pierres Cazas Délégué Technique du concours,  de nous donner des précisions sur l'organisation du marathon d'Alixan.

 

         Pierre Cazas  Délégué Technique à Alixan

 

Pierre Cazas commence par rappeler les points de l'article auxquels il souhaite répondre.

 

         Pierre Cazas :  " Il n’est pas dans mes intentions de rentrer dans la polémique, toujours stérile si ce n’est négative.

         Je me borne aux faits quantifiables, donc objectifs.

         Le Test B a été proposé aux athlètes en fonction du règlement, des catégories et de l’état du terrain, qui est évolutif en fonction des intempéries.

         Le parcours est ce qu’il est,  il a été soumis aux athlètes, règlementairement 48 heures avant le début de l’épreuve et ils l’ont accepté de plein gré. Aucun n’est venu manifester une quelconque objection. Donc le tout a été parfaitement compris et accepté.

         Ils ont confirmé leur acceptation en prenant le départ.

         Article: Le parcours routier, aussi appelé phase A, est d’environ 4 500 mètres sur sol herbeux avec un tout petit passage sur la route de moins de 200 mètres, ce qui est confortable pour les chevaux dont les fers sont équipés de crampons.

 

         P.C Réponse :  La phase A, selon le règlement en vigueur, dans l’année 2016, n’est pas un routier.

Il s’agit d’une phase d’échauffement.

         Pour être sûr que tous les athlètes échauffent leurs chevaux, il leur est imposé la phase A dans laquelle est imbriqué à ALIXAN, la phase dite de transfert. C’est la raison pour laquelle la vitesse imposée est de 12 km/h, pour toutes les catégories. Certes c’est une façon progressiste de faire, mais il en faut pour évoluer. D’autant que rien ne s’y oppose règlementairement, bien au contraire.

 

         Article: Par contre, la phase de transition, au cours de laquelle les chevaux doivent marcher pour récupérer de leur course à 14 km/heure, qui aurait peut-être mérité d’être réduite d’un km/heure pour les chevaux solos sur ce terrain devenu boueux, collant, trop tirant en raison de la pluie, cette phase de transition était trop longue, « un quart d’heure, c’est beaucoup trop, les chevaux se refroidissaient » me confie Stéphane Meyson qui ne comprend pas pourquoi les attelages à 4 ont été dispensés de la phase A mais pas les autres. « Les chevaux étaient fatigués et avaient du mal de finir ; il fallait, pour terminer le marathon, oublier le chrono. » Jacques Tamalet ou Pierre Cazas seront très certainement ravis de nous fournir des explications.

 

         P.C Réponse :  Entre la fin de la phase A et la halte de 10’, il y a une zone neutralisée de 300 mètres, que les athlètes doivent faire parcourir à leurs chevaux  à ALIXAN, dans un maximum de 5’, accordé.

Je rappelle que la halte est inscrite au règlement et doit être d’au moins  10’.

Parcours de la zone neutralisée:  5’  + la halte obligatoire de 10’ = 15’.

Pour être au plus près de l’équité, objectif d’une compétition, le temps global de 15 ‘  est accordé à tout le monde entre la fin de la phase d’échauffement et le départ de B.

Pour ne pas que les chevaux se refroidissent, 2 aires sont mises à leur disposition. Libre à eux de s’en servir ou pas ! Mais elles existent bien et beaucoup s’en sont servis…  

 

         Article: La dernière phase se compose de huit obstacles de six portes  pour les Amateurs Elite, les autres n’iront que jusqu’au sixième ou au cinquième ; les clubs élite et les traits n’ont que quatre portes à passer. Le Directeur technique Pierre Cazas et le chef de piste, Jacques Tamalet auraient apporté des modifications au règlement, les kilomètres parcourus étant rapportés à la distance, les attelages devant passer les portes des obstacles qu’ils n’effectuent pas, puis ressortir pour faire la boucle jusqu’au suivant, un litige portant sur 200 mètres à retrancher aux uns, ajouter aux autres ? Si quelqu’un peut nous en dire davantage ? Duchesse peut-être ? car il est difficile de savoir ce qui se passe quand on est derrière l’objectif.

 

            P.C Réponse :  La phase B est empruntée par tous les concurrents, toutes catégories confondues.

         Tout le parcours (mais un nombre d’obstacle différent) leur est proposé.

         Ainsi, une seule signalétique et un « road book » pour l’ensemble.

         La multiplication des parcours sur un même tracé est une grande source d’erreur pour les athlètes. C’est la raison pour laquelle des hommes de terrain avec beaucoup de décennies d’expérience ont fait ce choix.

         On a pu d’ailleurs, constater avec une grande satisfaction,  qu’aucun athlète n’a commis d’erreur sur le séquentiel des passages obligatoires et des obstacles.

         Pour un organisateur c’est une fierté que de pouvoir proposer à autant de catégories un parcours sur lequel aucun athlète ne s’est fait piégé.

         Ce qui fait également partie des préoccupations des Officiels.

         Par ailleurs, tous les chevaux sont, à l’arrivée du test B, sous la surveillance du vétérinaire qui a  confirmé qu’aucun cheval n’a été éprouvé par le parcours et que tout est parfaitement normal. Dont acte.

         Subsidiairement, il est connu des préparateurs et des coachs qu’un bon effort en amont d’un évènement (Championnat de France), est salutaire pour une bonne préparation. Cela a été également une préoccupation des organisateurs et Officiels."

Fait le 24/09/2016

 

 

"Quand Jacques Tamalet explique"

 

         Jacques Tamalet, que j’ai interviewé mardi soir, m’a déclaré être « un peu du même avis que Pierre Cazas, à savoir que les meneurs peuvent dire tout ce qu’ils veulent avant l’épreuve mais une fois qu’ils s’y sont engagés, c’est qu’ils acceptent les termes du concours. Quand on accepte le parcours, on l’accepte un point c’est tout. Après on peut ou on ne peut pas. » Aucun meneur n’est venu se plaindre à lui. Qu’il y ait une petite poignée de râleurs après coup, c’est dommage, mais il y en a toujours, n’est-ce pas ? C’est l’esprit français.

         Concernant les 15 minutes (5+10) entre la phase A et la phase B, Jacques Tamalet n’a pas compris qu’on me l’ait signalée comme un problème puisqu’elle est parfaitement règlementaire. Les 10 minutes sont obligatoires. Tous les concurrents ont eu ces 15 minutes à l’issue de la phase A. Voici le lien vers le règlement général et le règlement d’attelage sur le site de la FFE : http://www.ffe.com/Disciplines/General/Attelage/Reglement et l’extrait du règlement d’attelage :

« Art 7.5 Marathon
(…) B - Le test de marathon (…)
1. Temps et vitesse
Chaque phase de ce test se déroule à une vitesse donnée qui en fonction des distances, donne un temps accordé. Le temps limite est égal au double du temps accordé pour les phases T et B. Le temps limite de la phase A est égal au temps accordé + 20%. Le temps minimum de la phase A est égal au temps accordé moins deux minutes. La phase T comporte un temps accordé déterminé par le délégué technique. Ce temps doit permettre la récupération des poneys/chevaux sur cette phase à allure libre. Il n’y a pas de temps minimum (…) »
Le règlement précise donc que c’est le Délégué Technique qui décide du temps de la phase de récupération des chevaux.

         Dernier point qui concerne la modification d’allure et de sol des attelages à 4 à un moment donné, le règlement prévoit en son alinéa 4 du B de l’article 7.5 intitulé « 4. Allures. [qu’] En cas de terrain dégradé, quand il est pratiquement impossible de maintenir l'allure imposée, une autre allure peut être autorisée, sur avis du Chef de piste(...). »

         Jacques Tamalet : Quand j’ai vu les paires passer, les chevaux qui commençaient à fatiguer, que le terrain se détériorait, plus sur la phase B que sur la phase A d’ailleurs, je me suis dit que ce n’était pas la peine de continuer à faire marcher les chevaux sur le sol boueux et j’ai demandé aux meneurs des attelages à 4, d’échauffer leurs chevaux sur le goudron.

         Héliosness : c’est l’occasion de nous expliquer en quoi un attelage à 4 n’est pas 4 fois un attelage à 1.

         Jacques Tamalet : C’est beaucoup plus dur de tirer un attelage à 4 parce que d’abord dès qu’on tourne on ne peut surtout pas faire tirer les chevaux de devant ; ensuite la voiture fait quand même six cents kilos et il y a trois personnes à bord. Un cheval qui tire seul une voiture peut-être beaucoup plus léger qu’un cheval de timon. Les chevaux de timon doivent être vraiment des chevaux exceptionnels dans leur musculature et leur morphologie.

         Jacques Tamalet a discuté avec Jérôme Chèze qui a prévu d’apporter des améliorations à Alixan, notamment sur la disposition des obstacles du marathon. Les obstacles, Jérôme les avait voulus très près de la piste de circulation sans penser aux conséquences, on avait des entrées qu’on a été obligés de modifier pour que tout le monde puisse sortir dans le sens de la circulation. Alors que l’année prochaine il y aura probablement une trentaine de mètres entre la piste et l’obstacle ; d’abord pour permettre de faire attendre s’il y a réellement un incident dans un obstacle [aucun incident ni accident cette fois-ci] et ensuite d’avoir la même entrée et la même sortie sur tous les obstacles sans que les gens soient obligés d’aller faire un demi-tour sur la piste. Il y en a eu plusieurs qui dépassaient l’entrée et revenaient en marche arrière pour pouvoir entrer correctement dans l’obstacle. Mais on préfère que les gens fassent cela parce que ils ont le temps mais non pas en sortie qu’ils aillent à contresens de quelqu’un qui arrive de l’autre côté.

         Ce sera amélioré et puis probablement faire une boucle un tout petit peu plus courte pour ne pas avoir comme on a eu là, par moments, des obstacles un peu serrés, ce qui était très difficiles à équilibrer compte tenu que la boucle extérieure faisait 880 mètres. Donc on reculait à chaque fois un petit peu mais à un moment, on a été obligés de prendre deux obstacles dans la foulée. Et puis autre chose qui est très très difficile, et là chapeau aux organisateurs qui ont osé le faire, c’est qu’il y avait beaucoup de catégories. C’est plus facile d’organiser un championnat du monde d’attelage à un ou d’attelage à quatre que d’organiser une épreuve comme cela.

         Heliosness : pour quelles raisons ?

         Jacques Tamalet : parce que si vous avez une seule catégorie, vous prévoyez des obstacles pour une seule catégorie. Quand on a quatre catégories qui courent dedans, on ne peut pas simplement dire qu’on supprime la porte E, la porte F. il faut aussi penser que ces portes, elles gênent dans certains obstacles, ça complique le chef de piste, mais c’est normal, ils sont là pour ça (rire).

         Heliosness : moi je n’ai pas trouvé une difficulté de folie dans ces obstacles.

         Jacques Tamalet : Non. Non, non. Non, non. Non, ce n’étaient pas des obstacles difficiles. Je pense qu’il y aura de moins en moins d’obstacles très difficiles. Parce qu’il y a deux façons de voir les choses. Soit les chevaux sont au pas dans les obstacles et à ce moment-là il ne faut pas s’étonner qu’il n’y ait pas de public, soit les chevaux sont rapides dans les obstacles et effectivement c’est agréable pour le public.

         Heliosness : l’obstacle qui m’a le plus plu, c’était le 6, celui des tonneaux qui n’en finissait plus de tourner.

         Jacques Tamalet:  Oui mais vous voyez, cet obstacle,  il devenait très compliqué quand on avait les portes jusqu’à F. Il était amusant avec cette serpentine à faire au milieu sans pouvoir sortir, ou alors si, si on sortait, il fallait repartir à l’autre bout. C’est vrai qu’il était très amusant.

         Héliosness : vous mettez cela dans un gué, alors là on s'amuse encore plus.

         Jacques Tamalet:  oui, à condition que ce soit un peu plus large. Un jour j’ai fait cela dans un gué au début des années 1990 et on pensait que ça allait être très facile pour tout le monde parce que c’était juste une serpentine sans rien d’extraordinaire. Manque de pot ils avaient fait un barrage un peu plus loin, le gué s’est rempli de sable et tous les chevaux s’enfonçaient ils avaient 9 cm de sable. Ben voilà, comme quoi on peut se tromper.

         A Alixan on a beaucoup travaillé sur le gué. Les gens qui sont autour de Jérôme sont extraordinaires. Le gars qui a fait les travaux publics, qui est venu nous ramener jusqu’au samedi soir de la marchandise pour que le gué puisse être passable par tout le monde. A un moment j’ai eu peur qu’on n’y arrive pas, moi je m’enfonçais de 20 cm dans le gué. « Ne vous faites pas de souci je vais vous l’arranger » a-t-il dit et effectivement le gué a bien tenu et tout le monde s’y est amusé.

Fin de mes interventions sur cet article. Amis meneurs et amies meneuses, si vous avez envie d’échanger, je vous laisse le champ libre…

 

 

©  Interviews Héliosness 


  Commentaires
-distance et kilometres par Duchesse (23/09/2016 10:05:52)
comme demandé je repond nous avions effectivement 4,5kms sur la phase A mais pas a 14/kms/h mais a 12 la phase de transition etant incluse dans celle ci donc pas de difficulte pour rentrer dans le temps mais le sol y etait deja tres tirant et a partir de 12hr sous une pluie battante puis 5mn pour arriver au depart de B et encore attente certe reglementaire mais aurait pu etre un peu ecourtée vu le temps car comme disent certains les chevaux se sont refroidis
la phase B 8kms dans une glaise tres collante et glissante avec 8 obstacles pour les elites et 6 pour les amateurs avec le meme nombre de kms et 2 obstacles en moins effectivement ceux ci rentraient dans les 2 obstacles en l occurance le 6 et le 7 et faisaient demi tour dans l obstacle pour reprendre leur PO donc cadeau pour les amateurs d environ 500m (distance des 2 obstacles) qu il fallait gerer dans le temps
Je pense que ceci etait simplement pourne pas faire plusieurs kilometrages sur le parcours ceci etant cela n a pas etait une vrai difficulté sinon que 2 kms en moins pour les amateurs aurait pu etre benefique pour les chevaux qui sont en majorité rentré dans le temps imparti
au controle veto les chevaux n etaient pas fatigués en dessous des pulsations cardiaque que nous avons habituellement mais vu que nous avons tous pris les obstacles a des vitesses reduites vu le terrain ceci est normal
je ne sais pas si evoluer dans un tel terrain est un plus pour rivaliser avec le nord .
l annulation de la phase A pour les attelages a 4 je n en connais pas la raison
quittons le marathon et parlons de la maniabilité celle ci etait technique et interessante mais impossible de rentrer dans le temps seul 2 y sont parvenus on est daccord pour avoir des manias qui preparent aux championnats mais peut etre auront nous une explication sur le fait que lorsque nous sommes arrivés nous avions deja dans nos dossiers la distance et le temps d une mania pas montée !!!
lorsque l on regarde les resultats des maniabilités aux championnats tout le monde ou presque rentre dans le temps ainsi que sur les autres concours y compris dans le nord !!
le dressage et les horaires: au briefing etait dit de respecter scrupuleusement les horaires ce que nous faisont d ailleurs sur tous les concours sauf que certains meneurs ont attendu presque 3/4 d heure en plus de leur horaire prevu a detendre sur un terrain difficile ......
la sortie des camions est un probleme interne a l organisation
ceci etant dit c etait un tres beau concours avec de tres beaux ostacles tres bien organisé ;un site propice a cette manifestation, le temps personne n y est pour rien et les organisateurs certainement autant decus que nous mais ne vous inquietez pas nous y reviendrons et sous un beau soleil
merci a jerome cheze et toute son equipe
-merci Duchesse par Heliosness (23/09/2016 10:15:29)
Merci Duchesse pour ces précisions qui seront très utiles à tous ! C'est exactement ce que nous attendons de nos lecteurs !
-Précision par JeanClaudeGrognet (25/09/2016 08:33:39)
L'interview de Pierre Cazas est postérieur au commentaire de Duchesse
-Bravo par Zebulon (28/09/2016 09:30:42)
Au moins 2 qui descendent du donjon. Merci