Article proposé par Renata, paru le 30/09/2015 11:59:18
Rubrique : Vétérinaire-Santé, lu 5378 fois. 4 commentaires
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« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches* »…


 

 

 

 

 

 

Recevant des messages qui nous signalent la dangerosité de telle ou telle plante, Jean-Claude m’a demandé de rédiger un article sur les plantes toxiques pour nos chevaux.

 

Vaste sujet…

 

Renseignements pris sur la toile deux évidences s’imposent :

 

- impossible de lister toutes les plantes de manière exhaustive, tant il y en a, et selon l’endroit où elles poussent.

 

- impossible de regarder mon jardin de la même manière : il est truffé de jolis pièges pour chevaux.

Cueillir un bouquet de tulipes de narcisses et d’iris est une prise de risque : ces fleurs – à haute dose soit – feraient mourir votre cheval, tout comme le muguet, les perce-neiges…

 

Après le coup de froid dans le dos, j’emprunte directement le tableau de Wikipédia, le complète avec d’autres sites et des photos.

Voici 70 plantes plus ou moins vénéneuses (en gras les très méchantes).

J’ai copié collé des extraits de différents sites avec des explications utiles à lire et relire pour préserver nos chevaux du danger rémanent, dans les pâtures, les haies, le long des chemins…

 

Jolies plantes dans une peau de poison ? Il ne faut pas leur en vouloir, leurs toxines servent souvent à fabriquer des remèdes, tout est une question de dosage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Plantes_toxiques_pour_les_%C3%A9quid%C3%A9s :

Les plantes toxiques pour les équidés sont des plantes qui peuvent causer des troubles aux équidés, chevaux, poneys, zèbres ou ânes, qui les ingèrent. Selon le type de plante, la quantité ingérée et le poids de l'animal, ces troubles peuvent aller de symptômes bénins à la mort en quelques heures.

À l'état sauvage, les équidés reconnaissent généralement les plantes toxiques pour eux et ne les consomment pas. La domestication ayant entraîné une modification de leur environnement, certains chevaux et autres équidés peuvent ne plus reconnaître ce qui est dangereux pour leur santé.

 

 

http://www.haras-nationaux.fr/information/accueil-equipaedia/alimentation/les-aliments/plantes-nuisibles.html?type=98 :

Certaines espèces végétales sont toxiques pour le cheval par nature : leur composition recèle des poisons actifs même à faible dose. Cependant, même les bonnes espèces peuvent devenir toxiques par excès de consommation (avoine, blé, etc...) ou par mauvais conditionnement (légumineuses coupées et échauffées).

Il est essentiel de connaitre les plantes toxiques pour le cheval, afin d'éviter qu'il les ingère.

Généralement, malgré les exceptions comme l'if, le cheval évite d'absorber les plantes toxiques fraîches, par instinct. Mais, desséchées, mêlées aux fourrages et litières, modifiées dans leurs caractères organoleptiques (forme, couleur, saveur, odeur), il ne les reconnait plus et peut alors s'empoisonner plus ou moins gravement.


Il est important de se souvenir que le cheval ne vomit pas, ce qui accentue le mauvais effet de certains poisons et interdit les remèdes vomitifs pour éliminer le toxique

 

http://chevalconseils.jimdo.com/les-plantes-toxiques/ :

Une plante peut être nocive ou bénéfique selon son utilisation.

En règle générale le cheval, d’instinct évitera d’avaler des plantes toxiques si elles sont fraîches, cependant, séchées et mélangées aux foins, le cheval ne les décèlera pas.

 

 

http://valotte.free.fr/index.php?cat=toxiques-chevaux :

Les prés servant de pâture doivent être débarrassés des plantes toxiques. Il faut surveiller aussi les arbres qui poussent autour, s'ils sont à portée de dents, ou au moment de la perte des feuilles que le vent peut emporter assez loin.

Les chevaux et les poneys n'ont pas forcément l'instinct de la bonne nourriture. Bien qu'ils apprécient peu les aliments amers, certains ne résistent pas à la vue d'une fleur qui peut leur être fatale.
Ils sont d'autant plus exposés au risque d'empoisonnement qu'ils n'ont pas été élevés en compagnie de congénères adultes.
Dès que ses dents de lait poussent, le poulain commence à flairer puis à mâchouiller quelques herbes avant de brouter exactement là où broute sa mère (nez à nez) en l'imitant scrupuleusement.
Lorsque la jument trouve une plante dangereuse, elle produit avec les naseaux, une sorte de ronflement d'alerte que le cerveau du poulain apprend à associer à l'odeur particulière de la plante. C'est ainsi qu'il fait son apprentissage des toxiques.

Hélas, il est fréquent que l'on prive les poulains domestiques de cet enseignement en les parquant entre eux, dès le sevrage et en les sevrant trop tôt. Privé de la "culture" des adultes, le poulain doit alors faire seul son apprentissage avec tous les risques que cela comporte...
Les chevaux ayant rarement l'occasion d'être lâchés au pré se montrent également plus sujets aux empoisonnements que ceux qui pâturent régulièrement. Ils sont à la fois moins prudents et moins expérimentés.
De même lorsque l'herbe se fait rare ou trop sèche, les chevaux ont tendance à se laisser tenter par des plantes qu'ils évitent habituellement...
Enfin, loin de leur région d'élevage, même les vieux routiers peuvent se laisser surprendre par une plante toxique, inconnue dans leur territoire d'origine.
Les prairies bordées de forêts sont des zones dangereuses, et il faut être très vigilant lors de balades, aux lisières de forêts.



Absinthe

La dose de 500 grammes peut provoquer l'avortement des juments.

 

Aconit

Très toxique : provoque la paralysie du pharynx, la diarrhée et l'anurie ; pouls et respiration s'affaiblissent ; syncope. Dose mortelle chez le cheval dès 300 grammes.

 

 

Adonis d’été

Irritation des muqueuses de la bouche et des gencives, coliques et diarrhées rebelles. Troubles cardiaques et mort par épuisement.

 

Anémone

Voir Aconit et renonculacées. Elle a les mêmes caractéristiques que l’aconit. Provoque des vomissements, diarrhées, présence de sang dans les urines, engourdissement des membres, difficultés respiratoires, faiblesse musculaire, convulsions.

 

Arnica

Tabac des Vosges, Souci des Alpes. Provoque des spasmes vomi formes, crises nerveuses, hémorragies et mort dès 500 grammes.

 

Arum tacheté

 

Gêne sur la langue et douleurs buccales.

 

 

Belladone

Troubles nerveux menant à la mort.

Le cheval y est particulièrement sensible, à partir de 10 grammes (alors que pigeon, lapin, chèvre, mouton n'en sont pas incommodés). Comme l'homme, le cheval présente des convulsions.
A partir de 125 grammes, la dose est mortelle pour le cheval.

 

 

Berce du Caucase

La berce du Caucase produit une toxine photo toxique (elle réagit si on l'expose à la lumière). Cette toxine, présente dans la sève, provoque des inflammations et des brûlures de la peau. Si l'on n'expose pas à la lumière la zone infectée pendant plusieurs jours, la réaction ne se déclenche pas. La sève est incolore avec une odeur très caractéristique due à la furanocoumarine. Les cloques provoquées peuvent atteindre la taille d'une pomme de terre. Les séquelles de la photo toxicité de la sève de la berce du Caucase n'apparaissent qu'après plusieurs heures et peuvent persister durant des années.

 

Blé

A partir de 15 litres par jour, cette céréale provoque des congestions, coliques, fourbures, néphrite-osseuses et œdèmes pulmonaires mortels dans 70% des cas.

 

Bryone

Famille des cucurbitacées, plante grimpante à fleurs verdâtres et à fruits rouges, commune dans les haies et dont la racine est toxique.

 

Buis

Tremblements et convulsions. Parfois mortel.

On observe des vertiges, un engourdissement général, une démarche indécise, un état de para-ébriété, des crampes. Il n'est pas rare que ces symptômes d'empoisonnement soient accompagnés par ceux de la  gastro-entérite (coliques, diarrhée).
Les chevaux succombent rapidement s'ils ont absorbé environ 750 grammes de feuilles de buis.

 

Chélidoine

Coliques, vertiges, crampes et tremblements, paralysie musculaire.
Paralysie du myocarde et respiratoire aboutissant à la mort.

 

Ciguë

Le cheval y est peu sensible (au contraire des chiens, chats et humains). Se méfier néanmoins des fruits et feuilles sèches dans les foins.
Provoque des spasmes des mâchoires, convulsions à partir de 100 grammes.

 

 

 

 

 

Colchique

(Narcisse d'automne, Safran Bâtard). Feuilles au printemps, fleurs en septembre.

Sudation importante, coliques, troubles sanguins et neurologiques, paralysie.
Feuilles toxiques pour le cheval à partir de 100 grammes, fleurs et graines à partir de 50 grammes, bulbes à partir de 5 grammes.
Provoque faiblesse, refroidissement, agitation, diarrhée gélatineuse, cœur  déréglé, œil  et bouche violacés, urines brunes et sanguinolentes, Colique. Les juments avortent fréquemment, les poulains meurent avant 48 heures et les adultes résistent mieux. Dose mortelle avec 1 kilo de plante fraiche.

 

 

Colza

Salivation abondante, toux, et urine foncée.

 

Cytise

Le cheval qui en consomme montre une incoordination motrice. convulsion, trouble respiratoire, colique, hyper salivation, hypertension, tachycardie, arythmie) et respiratoires pouvant aboutir à la mort par asphyxie. Dose mortelle entre 200 et 400 grammes.

 

Datura Stramoine

Provoque les mêmes troubles que la belladone.

Entraine l’anorexie, polyurie, diarrhées, nausées, sécheresse des muqueuses, gêne respiratoire, tachycardie, dépression cardiaque pouvant conduire au coma mortel.

 

 

Delphinium

 

(Pied d’alouette)

Toute la plante est toxique – mortelle à plus de 500g.

 

 

Digitale pourpre

Toxique surtout dans le foin, après une consommation longue et régulière, provoque des crottins sanguinolents et l'anorexie. Entraine un trouble digestif et urinaire, Irritation de la bouche, nausées, vomissements, diarrhées, troubles neurosensoriels, asthénie, troubles cardiaques graves. Provoquent une accélération considérable du pouls et de la respiration, convulsions, coma, mort. Elles sont toxiques pour le cheval à partir de 25 grammes, dose mortelle à 140 grammes de feuille.

 

 

Ellébores

(fétide et noire). Hypotenseur et vasodilatateur, irritation des muqueuses, hypersudation, hypotension, dépression respiratoire, hallucinations.
Mortelles à partir de 60 grammes chez le cheval.

 

 

 

Erable sycomore

L'ingestion des fruits (samares) et des feuilles est à l'origine de la "myopathie atypique", dont l'origine a été récemment découverte (2013). La toxine "hypo glycine A" est contenue dans les graines des fruits. La maladie généralement fatale se caractérise par la dégénérescence sévère des muscles dont ceux intervenant dans la respiration, la posture, atteignant aussi le muscle cardiaque. La configuration des fruits (samares) prédispose à la dissémination par le vent, ce qui accroît le rayon d'action au-delà de la zone où sont présents les arbres sycomores.

 

Ergot de Seigle

Le seigle ergoté provoque des empoisonnements par son parasite.
Les symptômes sont une sorte d'ivresse à partir de 150 grammes d'ergot, paralysie des membres rapide après des secousses de ceux-ci, respiration pénible.
A doses moins fortes, l'intoxication est chronique (ergotisme), avec tremblements, convulsions tétaniques, diarrhées (avortement des juments).

 

Euphorbes

Brûlures buccales, diarrhées sanguinolente, convulsions.

Mortelles à partir de 50 grammes chez le cheval.

 

Faînes de hêtre

Mangées goulûment, elles provoquent coliques et engourdissement léger.

 

Ficaire

Provoquent des accidents plus ou moins graves.

 

Fougère aigle

Si consommation régulière : tremblements, spasmes et convulsions.

 

 

Fougère mâle

Mêmes symptômes que précédemment

Fougère mâle (Rhizome) : Les litières de feuilles ne provoquent pas d'accident, les jeunes bourgeons verts sont même comestibles. L'intoxication, chez le cheval, débute à 50 grammes de rhizome et est mortelle à 80 grammes : diarrhée, coliques, convulsions, congestion des reins et poumons.

 

Fusain d'Europe

Diarrhée et convulsion, rarement jusqu'à la mort.

 

Galéga

Coliques, œdème et mort en trois heures.

 

Genêt

Provoque une excitation cardiaque.

 

Gesse jarosse

Un affaiblissement des membres postérieurs, violent cornage, asphyxie parfois mortelle.

 

Gland

Entraine des coliques violente, diarrhée hémorragique, urine noirâtre, mort par néphrite.

 

Gui

Augmentation du rythme cardiaque et mouvements désordonnés.

 

 

 

If

La plus dangereuse de toutes les plantes, sans remède. Provoque des troubles d’équilibre et des convulsions menant rapidement à la mort.

Feuilles, fruits, tiges, sont d'une grande toxicité quelle que soit la dose ingérée, et l'effet du poison aggravé à la fois par les doses et la fatigue du cheval. 
La mort peut être foudroyante avec 200 grammes chez un cheval adulte (syncope brutale).

Arrachez les ifs de vos pâtures, cours, chemins de promenades. Dans les parcs et bois, les ifs devraient être enclos avec une pancarte indicatrice, c'est un poison général à tous les animaux domestiques et à l'homme.

 

 

Ivraie enivrante

 

Les chevaux sont très sensibles et évitent la plante sur pied. Mais un mélange de 5 % dans les foins et farines provoque des troubles gastro-intestinaux, tremblements, urines fréquentes et douloureuses.

 

 

Jusquiame

Mêmes méfaits que la belladone et le datura

 

Lantana camara

Corbeille d’or. hépatotoxique et induit une photosensibilité. Plante ornementale importée, invasive.

 

 

 

 

Laurier rose

Prostration, arythmie cardiaque et troubles digestifs dès 50 grammes.

Pousse naturellement dans les régions méditerranéennes. Mais son aspect décoratif le fait cultiver en caisse en Europe occidentale et centrale. Il sert souvent à délimiter le rectangle de dressage au milieu d'une carrière plus vaste, ce qui n'est pas précisément indiqué. La même remarque peut être faite pour le buis, l'if et le thuya.
On observe une irritation des muqueuses gastro-intestinales qui se traduit par des coliques et de la diarrhée. Apparaissent ensuite l'oppression urinaire, les palpitations, le ralentissement puis l'accélération du pouls, une faiblesse générale, des frissons, des vertiges, souvent une grande agitation (congestion cérébrale).

 

Laurier cerise

Troubles respiratoire et nerveux si consommation importante.

Provoque des troubles cardiaques, digestifs et neurologiques. Se méfier aussi de l'espèce dite Laurier-Tin. Dose mortelle : 400 grammes pour le cheval.

 

Glechoma hederacea (Habitus) 1.jpg

Lierre terrestre

Colique, fièvre, insuffisance cardiaque : les symptômes apparaissent au bout d’une semaine.

 

lin

Seule la graine non-chauffée est toxique. Elle provoque des troubles de la coordination et des diarrhées.

 

Loenanthe safranée

L’ensemble de la plante est toxique, mais celle-ci diminue dans la plante sèche. L'ingestion de racine fraîche, est le plus souvent responsable de l'intoxication.
Il faut 1 gramme de racine par kilo de cheval pour le tuer.

 

Lupin jaune

Facteur toxique : Divers alcaloïdes dérivés de la quinolizidine, lupinine et spartéine. Effet : L’apparition de sang dans les urines, jaunisse.

 

Mercuriale

Gastro-entérite, urticaire, œdème, urine sanguinolente.

 

Millepertuis

Entraine une photosensibilisation, prurit, gonflement des paupières.

 

Moutarde des champs

Gastro-entérite, asphyxie et mort si ingestion des graines.

 

Moutarde noire

mêmes symptômes que précédemment.

 

Morelle douce-amère

Prostration, œdème au niveau de l’auge.

 

Morelle noire

Mêmes symptômes que précédemment.

Même méfaits que le datura, la jusquiame et la belladone.

 

Nielle

A l'origine de diarrhée.

 

Noix

Fourbure.

 

Prêle

Encore toxique en foin, au bout de quelques semaines d’ingestion répétée, hématurie, troubles nerveux, et mort par paralysie.

La présence de 10 % de prêle dans un foin peut provoquer une équisétose mortelle.

 

Porcelle enracinée

Troubles du mouvement pouvant rendre nécessaire une euthanasie. Provoque une atteinte du système nerveux central, des tremblements et un désordre de la locomotion proche du harper.

Témoignage :

http://cours-equitation.com/2014/03/21/la-toxicite-de-la-porcelle-enracinee/

 

Potentille

Uniquement par ingestion de fourrages : coliques violentes + défécation, éructation à odeur ammoniacale, rejet par les naseaux d'aliments.
Évolution en 24h – mort.

 

Renoncule bulbeuse

Diarrhée et urine ensanglantées, mort si la consommation importante.

Provoquent des accidents plus ou moins graves.

 

Rhododendron

Salivation, coliques, paralysie et mort.

On observe une forte salivation, des coliques, de la diarrhée sanglante, une grande agitation, des vertiges, des paralysies, des crampes du diaphragme.

 

Ricin

Les graines

Entraine une violente action purgative, intoxication accidentelle par les tourteaux. Dose mortelle à 25/50 grammes.

 

Robinier

 

(Faux acacia)

L'écorce provoque une abondante salivation, des coliques suivies de diarrhées, et mène à la mort en 3 jours

 

Rue

(surtout dans le bassin méditerranéen). 
Le cheval est surexcité, fébrile, douloureux du ventre, diarrhées souvent sanglantes, puis stupeur et tremblements des membres. Enfin, paralysie et arrêt du cœur. Survivantes, les juments avortent généralement.
La dose toxique commence à 40 grammes.

 

Sabine

(Faux Cyprès) surtout dans les montagnes.
Mêmes troubles que pour la rue.

 

Semen-Contra

Est voisin de l'armoise (genre Artemisia) et provoque des convulsions si la dose ingérée atteint 300 grammes de Semen-Contra, alors que l'Armoise peut être absorbée jusqu'à 700 grammes.

 

 

 

Séneçon Jacobée

Fièvre et accélération du rythme cardiaque et respiratoire, aggravation si consommation importante.

L'intoxication se produit lors de consommation de la plante sur pied (rare en raison de son amertume) ou séchée dans des foins. Il contient des alcaloïdes hépatotoxiques. L'intoxication aigüe est rarissime. L'intoxication chronique est la plus fréquente, apparaissant plusieurs semaines voire plusieurs mois après l'exposition à la plante.

Témoignage : http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/566/reader/reader.html?t=1441211544590#!preferred/1/package/566/pub/567/page/8

 

Sorgho

Provoque l’avortement, malformation fœtale et paralysie des postérieurs.

Les repousses provoquent la mort en 1 heure.

 

 

Tabac

Certains chevaux aiment le tabac à fumer. Provoque un essoufflement un excès de salivation et des convulsions.
La dose mortelle pour les chevaux est de 300 grammes.

Tanaisie

Provoque des accès de méchanceté.

 

Thuya

 

Gastro-entérite si consommation importante.

Mêmes troubles que ceux provoqués par la sabine et la rue, avec néphrite.

 

Trèfle blanc

 

Provoque des dégénérescences hépatiques chroniques, trouble cutané et nerveux, encéphalose hépatique, des photosensibilisations (coup de soleil), principalement sur les parties blanches, des croûtes aux  paturons similaire à la gale de boue, également sur le chanfrein dépilation sous forme de petites croûtes rondes.

 

 

Troène

 

Gastro-entérite, coliques, mort en quelques heures.

 

 

 

Vérâtre

Vérâtre des montagnes. (Ellébore blanc) 
Chez le cheval, les premiers signes peuvent commencer avec 12 grammes: troubles cardiaques, congestion pulmonaire, gastro-entérite, tremblements musculaires, mortel avec 150 grammes. Dose mortelle à 1 kilo de plante sèche. La vérâtre est violemment toxique, en particulier ses parties souterraines.

 

 

Vesce

 

Acide cyanhydrique, allergie et photosensibilisation.

Elle est parfois cultivée comme fourrage. Mais sa consommation à l'état vert (comme la luzerne) provoque souvent des intoxications chez les chevaux. L'animal transpire abondamment, maigrit. Ses conjonctives deviennent jaunâtres et l'ictère apparaît. Le cœur se met à cogner jusqu'à cent pulsations à la minute. La température baisse. Il y a enfin chute de poil et fourbure du sabot.

 

 

 

Hélas, il y a encore bien d’autres plantes délétères et létifères. Je ne garantis pas les commentaires récoltés ici et là, je ne suis pas entrée dans le potager, libre à chacun de vérifier la végétation alentour, qu’elle soit tige, écorce, feuille, fleur, fruit, graine ou racine, ou tout à la fois, et les risques potentiels.

 

Un ennemi mortel représente un danger permanent : l’if, en fruit en ce moment, que les chevaux peuvent brouter avec gourmandise, sans méfiance et sans espoir de guérison.

 

Ne nous décourageons pas, faisons confiance à nos chevaux : ils savent ce qui est bon ou mauvais pour eux, la plupart du temps…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des centres antipoison opèrent dans les écoles vétérinaires : 

 

Lyon 24h/24 :

04 78 87 10 40

 

Nantes 24h/24 :

 02 40 68 77 40

 

Alfort (de 9 à 17 h, jours ouvrables) :

 01 48 93 13 00

 

Toulouse (de 9 h à 17 h, jours ouvrables) :

 05 61 19 39 40

 

En Belgique, faculté de médecine vétérinaire de Liège, n° d’urgence pour équins :

04/366 41 90

 

 

Votre vétérinaire reste le praticien le plus habilité à intervenir.

 

 

 

* extrait du poème de Verlaine :

 

Green

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

 

 


  Commentaires
-Pooouuufff ! par JeanClaudeGrognet (30/09/2015 12:07:50)
Quel article ! lorsque j'ai demandé à Rénata si elle ne pouvait pas plonger sur ce sujet , j'étais loin de me douter du travail . Merci à elle de la part de tous . De si belle plantes si méchantes. Je ne regarde plus mes rhododendrons ou mes lauriers de la même façon ! Encore bravo
-Merci.... par Harden (30/09/2015 14:19:26)
Merci beaucoup de cette synthèse. Je conserve précieusement un exemplaire.
-merci pour cet article par Anton (01/10/2015 08:26:59)
c'est effrayant .
-Expériences vécues par Toto (02/10/2015 15:18:39)
L'if est effectivement très dangereux, mais ifs et poneys ont cohabité chez nous pendant 30 ans avant que nous n'ayons un accident. Les poneys en broutaient parfois quelques rameaux, et il semble que les seuls éléments mortels soient les rameaux de plus de 3 ans.
Cet accident étant mortel, nous n'avons pas poussé plus loin les expériences et arraché tous nos ifs dans les années qui l'ont suivi.
En ce qui concerne les glands de chêne, il y en a eu beaucoup il y a quelques années; on m'a cité quelques chevaux qui en ont été intoxiqués. Chez moi, un des poneys en a ingéré énormément pendant quelques semaines: c'était le seul du pré à ne pas avoir de diarrhée, et il n'a jamais semblé malade!