Avec un petit groupe de passionnés de photo, nous avions prévu une sortie champêtre avec pique-nique. Hélas, la pluie s’est invitée… Le programme judicieusement organisé, fut bousculé, nous permettant, malgré les ondées, de vivre une journée riche de découvertes et de rencontres.

 

  

 

Nous voici à Bois Rougé, ferme proprette, impeccable, du sud de la Touraine.

 

M. et Mme Joubert, maintenant retraités, représentent la quatrième génération, la cinquième travaille à la faire toujours prospérer. Les fromages de chèvre « Sainte-Maure de Touraine » font la réputation des Joubert sur les marchés.

Vous savez, ce fromage en long, avec une paille (de seigle) au milieu, moins pour le « tenir »  que pour l’authentifier : regardez-bien le brin, y sont inscrits tous les renseignements sur l’origine.

 

 

La retraite a donné des idées à M. Joubert. Sa ferme possède tant d’histoires qu’il a voulu les retracer au travers des objets, des outils, des souvenirs de jours de labeur, à Bois Rougé et alentour.

 

Je vous fais la visite de ce qui fut la bergerie, transformée en musée, un musée personnel que nos hôtes partagent volontiers, un partage d’une vie.

 

 

 

Un inventaire à la Prévert s’impose : des bottes en zinc, une boutronne, des palets de Verdun, des galoches, un miroir aux alouettes…

 

Pour les galoches, vous avez la réponse des fers spéciaux, mais connaissez-vous les bottes en zinc ?

 

 

Presque des bottes de postillon ! « utilisées pour les travaux de l’étang au 19^ème siècle ».

 

 

La boutronne ?

 

 

Qui permettait la conservation des grains.

 

Les palets de Verdun ?

 

 

 

Toutes ces découvertes nous enthousiasment.

Evidemment, je suis plus attentive à ce qui concerne les chevaux. Leur présence imprègne bien des objets, rien ne se faisait sans eux.

 

 

Bleu charrette oblige !

 

 

 

 

 

 

 

Cette fourche à fumier ! Effrayante de poids, de force, pour la manier.

 

 

 

 

Les portes des granges, des tais à cochons, de l’étable, de l’écurie, sont fermées.

 

Veaux, vaches, cochons, et chevaux, ont déserté la ferme.

 

Ne restent que quelques anneaux d’attache et les souvenirs rassemblés, avec la passion d’une vie bien remplie.