Article proposé par JeanClaudeGrognet, paru le 16/04/2015 08:58:42
Rubrique : Interviews, lu 1492 fois. Un commentaire
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HORST:'' motivations et sentiments'' avec Quentin Simonet


 

 

                HORST un rendez vous oublié ?

                L 'attelage français en passe de décrochage ? que se passe t il ? seulement 4 français engagés à Ermelo,  seulement 3 en solo, 1 seul en paire, 4 en team , 1 à 4 poneys à Horst.

         C'est bien maigre pour une année avec 2 Championnats du Monde et un Championnat d'Europe.  Absent Michaël Sellier, son programme est sur Nemcice. D'autres ont choisi  Evreux. Côté poneys,  espérons que nous les retrouverons à Brégenz. 

         Absent Thibault Coudry  pour raisons professionnelles , absent  Benjamin Aillaud, on est loin dans cette catégorie de l'élan  d'avant les JEM. Une exception, Sébastien Vincent qui a  annoncé ses ambitions pour Aix la Chapelle, poursuit ses efforts et montre une belle motivation: il enchaine Horst après Lisieux et Evreux.

         Certes l'absence  peut être invoquée avec comme argument une  gestion financière serrée,  mais l'attelage international progresse si vite que négliger les  grands rendez vous ne peut qu'être préjudiciable. Espérons que nous  ne replongeons 10 ans en arrière, après avoir connu la situation inverse.  

         A quoi devons nous ce soudain "assoupissement"  ? " la crise" dises certains, mais d'autres arguments sont avancés:  le niveau technique à l'international augmente ("et c'est tant mieux - ndlr " ) , une fédération qui a misé sur les teams, alors que  les déplacements coûtent cher  pour tout le monde. Ce dernier argument a de la résonnance, et de nombreuses voix s'élèvent pour un infléchissement de la politique fédérale. Argument qui prendra du poids si les teams ne sont pas au rendez vous à Aix la Chapelle. Une inflexion des résultats est attendue et sera très observée. Après les JEM et 2 bonnes  années de préparation c'est peut être le moment de faire un bilan et se reposer des questions sur l'avenir de l'attelage français ?    

         Il y a 16 nations représentées à Horst, le haut niveau c'est un engagement permanent, pas un engagement en pointillé. Attention au décrochage, d'autant que la relève est rare. Mais ce n'est que mon avis !

           Quentin Simonet le Directeur Technique Attelage tempère :  " il est difficile de placer le curseur des aides au bon endroit. Différentes aides sont attribuées par la fédération, elles sont modulées selon les catégories. Les propriétaires  sont aussi remerciés de leurs efforts, chacun peut   consulter le barème des aides sur le site de la fédération. Les primes à la réussite récompensent  les meneurs qui font des résultats, il faut avant tout que les meneurs s'impliquent dans la compétition internationale, nous les suivons du mieux que nous pouvons avec notre budget. Cet hiver les AT2 ont pu bénéficier de stages à Lamotte Beuvron comme les AT4, nous organiserons un rassemblement des meneurs  poneys après le concours de Minden, afin de préparer le championnat du monde.

         Pour les AT4 il n'y a que le concours de Saumur où nos meneurs peuvent rencontrer une opposition étrangère significative, il est donc important qu'ils se montrent à l'étranger durant la saison, au moins pour ceux qui entrent dans notre premier choix.  Il nous faut accepter leurs contraintes professionnelles, comme Benjamin Aillaud absent de Horst pour préparer son spectacle à Lille. Thibault Coudry renouvelle sa cavalerie. Pour les autres catégories, les participations à l'étranger sont également  importantes, mais ils disposent en France en plus de Saumur d'un concours comme Chablis. Nous sommes attentifs aux contraintes des meneurs, mais nous sommes également attentifs aux résultats, et nous saurons apprécier les résultats dans le contexte professionnel de chacun."

Interview JCG


  Commentaires
-Ça m'énerve par Zebulon (16/04/2015 20:15:55)
Que l'on utilise l'argent du contribuable pourquoi pas ça se discute, mais j'aimerais voir un retour sur investissement . Il faut choisir, en acceptant des aides il faut en accepter les contraintes.